jeudi, novembre 7

Qu’est-ce qu’un Fonds commun de placement (FCP) ?

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Un FCP, comme son nom l’indique, permet la mise en commun d’un certain nombre de valeurs mobilières qui sont détenues par des investisseurs. Elles sont ensuite fractionnées sous forme de parts et chacun peut y investir ce qu’il souhaite. 

Tentative de définition

Les Fonds commun de Placement font partie des Organismes de Placement Collectif (OPC) et donnent la possibilité d’investir collectivement dans un portefeuille de valeurs mobilières en France et/ou à l’étranger. Parmi les OPC, l’autre grande catégorie est celle des Sicav (Société d’Investissement à Capital Variable).

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Un FCP possède donc juridiquement un statut de copropriété de valeurs mobilières qui émet des parts pour des investisseurs privés. La gestion de la FCP est réalisée par une société de gestion au nom des porteurs. 

Un FCP suit classiquement une stratégie d’investissement correspondant à un profil. Généralement, ces investissements se font selon une logique géographique et/ou sectorielle. Une norme européenne, le Document d’Information Clé pour l’Investisseur (DICI) est remis à chaque investisseur et répertorie toutes les caractéristiques du FCP, dont une graduation du niveau de risque de 1 à 7.

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Comment investir dans un FCP ?

Vous pouvez acheter des parts de FCP auprès d’un distributeur, comme une banque, ou bien directement auprès de la société qui gère le fonds. L’achat d’une part de FCP implique deux sortes de frais :

  • Le droit d’entrée, qui peut osciller (selon le type de FCP) entre 0 et 5%, mais négociable ;
  • Les frais de gestion dont le montant peut parfois dépasser 2 %.

Il existe deux grandes sortes de FCP, les FCP classiques et les FCP spécialisés. L’Autorité des Marchés Financiers subdivise les FCP classiques en six catégories :

  • Les FCP monétaires, formés de titres à court terme et peu risqués ;
  • Les FCP actions, qui sont réactifs et rentables, mais le risque est important ;
  • Les FCP obligataires sont de performance modeste, mais régulière et peu risquée ;
  • Les Fonds à gestion alternative sont les plus performants, mais également les plus risqués ;
  • Les Fonds à formule sont plus complexes et plutôt réservés aux investisseurs chevronnés.
  • Les FCP profilés sont gérés pour correspondre au profil que vous avez défini (prudent, équilibré, dynamique).

En complément des FCP généralistes, vous disposez également d’une offre importante de produits plus risqués, mais pouvant être plus lucratifs. Nous pouvons prendre les exemples suivants :

  • Les FCPR ou Fonds Communs de Placement à Risques permettent d’investir dans des entreprises non cotées en Bourse. Ils sont très risqués ;
  • Les fonds communs de placement dans l’innovation (FCPI) permettent d’investir dans des PME innovantes pour une durée de 5 ans. En plus des gains potentiels, ils donnent droit à des avantages fiscaux ;
  • Les fonds d’investissement de proximité (FIP) permettent d’investir dans le tissu entrepreneurial local et donne également droit à des réductions d’impôts au bout de 5 ans.

À quelle fiscalité sont soumis les FCP ?

Comme tout produit financier, les FCP sont soumis à l’impôt. Si vous détenez des parts de FCP, vous devez déclarer les dividendes éventuels sur votre déclaration d’impôt. Ils sont alors soumis à un prélèvement de 30%.

Si vous souhaitez revendre vos parts dans une FCP et que vous réalisez un bénéfice à l’occasion de cette vente, la plus-value est imposable également.

En espérant que notre article vous a permis d’y voir plus clair dans le monde des FCP.